Arréter de fumer c'est possible
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Écrit par Apetcardiomip - Association pour l'éducation thérapeutique en cardiologie Midi-Pyrénées
DES COMPORTEMENT CONTRADICTOIRES
TABAC : Facteur de risque cardiovasculaire ESSENTIEL en PREVENTION PRIMAIRE ET SECONDAIRE
- 60% des patients, après un infarctus du myocarde, continuent à fumer à un an si aucune prise en charge.
- ARRET DU TABAC = URGENCE VITALE
- Utilisation très faible : 1.4% des substituts nicotiniques (étude Prévenir II)
POURQUOI UN TEL PARADOXE ?
1/ Trop de patients cardiovasculaires restent fumeurs : étude multicentrique EUROASPIRE
- À 6 mois d’un accident coronarien : 25% de fumeurs contrôlés par analyse du CO. À
- À 1 an d’un accident coronarien : 30 à 40% le restent.
- 25% de fumeurs à la sortie de l’hôpital
- 25% refument 6 mois après
- 50% fument à la fin de la 1ère année après un infarctus du myocarde
UTILISATION DES SUBSTITUTS NICOTINIQUES TRES PRUDENTE DANS CES ETUDES AVEC DOSAGE MAXIMAL A 14MG/24H UNIQUEMENT A DISTANCE DE L’ACCIDENT CORONARIEN
2/ La poursuite du tabagisme chez les coronariens est gravissime : VOORS
- Après un pontage aortocoronarien : risque de ré-infarctus ou de ré-intervention x2 chez les fumeurs
- Poursuite du tabagisme : facteur prédictif indépendant le plus puissant de nouvelles lésions coronaires, progression de l’athérosclérose 2 fois plus rapide
- En France 65 000 DECES/AN LIES AU TABAC :
1 fumeur sur 2 d’1 paquet de cigarettes/j meurt d’un maladie liée au tabac,
25% des décès liés aux maladies cardiovasculaires.
3/ Le bénéfice à l’arrêt du tabac est démontré
- Diminution 50% du risque de nouvel infarctus
- Diminution de 50% de la mortalité à un an
- Disparition du risque lié au tabac à 5 ans
LE RISQUE DE L’EX FUMEUR REJOINT CELUI DU NON FUMEUR EN MOINS DE 5 ANS